Avis de recrutement de deux (02) agents de numérisation

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « « optimiser l’apprentissage des apprenants handicapés visuels par le numérique au Burkina Faso » 2023-2025 » financé par l’ONG Light for the World International, l’Union National des Associations Burkinabé pour la Promotion des Aveugles et Malvoyants (UN-ABPAM) recrute deux (02) agents chargés de la numérisation des livres.

Le poste est basé à Ouagadougou, Burkina Faso avec des déplacements sur le terrain.

Domaine d’activité  

Le projet vise à promouvoir l’inclusion des apprenants déficients visuels dans le système éducatif du Burkina Faso et à leur garantir le droit à la lecture et à la réussite scolaire et dans la vie.

Fonction et responsabilités principales

L’agent de numérisation est placé sous la responsabilité de la Coordonnatrices / du Coordonnateur du projet et travaille en collaboration étroite avec la Bibliothécaire Numérique.

L’agent de numérisation est chargé de la Numérisation et de l’adaptation des manuels scolaires, des annales, des livres de lecture y compris des contes pour enfants afin de les rendre accessibles aux élèves handicapés visuels.

Ses tâches consistent à :
– scanner les ouvrages format papier
– convertir les documents format PDF ou autres images en format WORD,
– corriger les fichiers en format WORD et les structurer pour générer une table de matière automatiquement
– faire une description des images et graphiques contenus dans les textes.

Et autres tâches en lien avec l’accessibilité des élèves et étudiants handicapés visuels à la documentation.

Profil recherché

Formation / Expérience

BEPC et Attestation de formation en Traitement de Texte,

Ou diplôme similaire

Compétence requise

– Bonne maîtrise de l’outil informatique avec une excellente connaissance de WORD, EXCEL et Internet ;

– Maîtrise d’une des langues nationales Moore, fulfuldé ou dioula ;

– Avoir une connaissance des éditions accessibles aux personnes handicapées serait un avantage

Caractéristiques personnelles

  • Etre burkinabè
  • Rigueur et très bonnes capacités d’organisation
  • Disponibilité

Très grande capacité de concentration

  • passionné(e) par le respect des droits humains, le genre et la recherche d’un monde plus solidaire et inclusif
  • Adaptabilité et flexibilité
  • Esprit d’équipe
  • Très bonne aptitude relationnelle

Modalités pratiques du poste

  • Lieu de travail : Ouagadougou
  • Statut : Contrat à durée déterminée de droit Burkinabè
  • Durée : 30 mois
  • Salaire à discuter.
  • Date début : Début juillet 2023

Dossier de candidature : 

Le dossier de candidature au format PDF ou en version papier est composé de :

  • Curriculum Vitae sincère signé
  • Copies non légalisées des diplômes
  • Lettre de motivation.

Les dossiers seront transmis à abpambf_2007@yahoo.fr

Ou Déposé au siège de l’UN-ABPAM au 968, Rue 9-44 Antoine NANGA, Gounghin, Secteur 7 Arrondissement 2 Ouagadougou au plus tard le lundi  19 juin 2023 à 16 heures.

Le candidat pourrait être appelé à compléter son dossier.

Le recrutement se fera selon la procédure suivante :

  • Présélection sur dossier
  • Entretien oral avec un jury.

L’UN-ABPAM se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis.

 

Le président

 

Christophe Oulé

 

Association reconnue d’utilité publique par Kiti AN VIII 0326 Bis/FP/MAT

Commandeur de l’Ordre du Mérite Burkinabè

01 BP 5588 Ouagadougou 01Tél / fax : (00226) 25 34 33 86 Burkina Faso

E.mail : info@abpam.com ou abpambf_2007@yahoo.fr

 

Avis de recrutement d’un(e) coordonnateur(rice) de projet

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « optimiser l’apprentissage des apprenants handicapés visuels par le numérique au Burkina Faso » 2023-2025 » financé par l’ONG Light for the World International, l’UN-ABPAM recrute un coordonnateur / une coordonnatrice de projet.

Le poste est basé à Ouagadougou, Burkina Faso avec des déplacements sur le terrain le terrai

Domaine d’activité

Le projet vise à promouvoir l’inclusion des apprenants déficients visuels dans le système éducatif du Burkina Faso et à leur garantir le droit à la lecture et à la réussite scolaire et dans la vie.

Fonction et responsabilités principales

la coordonnatrice / le coordonnateur  assure la gestion opérationnelle du projet :
la mobilisation de toutes parties pour la mise en œuvre dudit projet,
le suivi-évaluation et le reporting des activités en veillant à l’atteinte des résultats et objectifs du Projet.

Elle / il participe au Renforcement des capacités des collaborateurs et partenaires du projet.

Profil recherché

Formation / Expérience

Bac + 2 ou expérience équivalente sociologue, éducateur ou travailleur social, gestionnaire administratif /financier,  

Et minimum 4 ans d’expérience de mise en œuvre de projets en lien avec l’éducation en tant que sociologue, responsable d’une structure éducative, responsable administratif ou financier.  

Compétence requise

Excellentes capacités de communication orale et rédactionnelles en français ;

Maîtrise (oral) d’une des langues nationales Mooré, foulfouldé ou dioula ;

Bonne maîtrise de l’outil informatique avec une excellente connaissance de WORD, EXCEL et Internet ;

Avoir une connaissance des lecteurs d’écran (JAWS ou NVDA) serait un avantage

Candidature de personnes handicapées ou Connaissance du milieu du handicap visuel avantagée

Caractéristiques personnelles

  • Etre burkinabè
  • Rigueur et très bonnes capacités d’organisation
  • Disponibilité
  • Très grande capacité de concentration
  • passionné(e) par le respect des droits humains, le genre et la recherche d’un monde plus solidaire et inclusif
  • Adaptabilité et flexibilité
  • Esprit d’équipe
  • Très bonne aptitude relationnelle

Modalités pratiques du poste

  • Lieu de travail : Ouagadougou
  • Statut : Contrat à durée déterminée de droit Burkinabè
  • Durée : 30 mois
  • Date début : Début juin 2023

Dossier de candidature :

Le dossier de candidature (en version électronique uniquement au format pdf) est composé de :

  • Curriculum Vitae sincère signé
  • Copies non légalisée des diplômes
  • Lettre de motivation indiquant 2 références professionnelles et précisant la prétention salariale nette mensuelle

Les dossiers seront transmis à abpambf_2007@yahoo.fr au plus tard le 15 juin 2023 à 16 heures.

Le candidat retenu pourrait être appelé à compléter son dossier.

         Le recrutement se fera selon la procédure suivante :

  • Présélection sur dossier
  • Entretien oral avec un jury

L’UN-ABPAM se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis.

 

                   Le président

Christophe Oulé

 

Association reconnue d’utilité publique par Kiti AN VIII 0326 Bis/FP/MAT

Commandeur de l’Ordre du Mérite Burkinabè

01 BP 5588 Ouagadougou 01Tél / fax : (00226) 25 34 33 86 Burkina Faso

E.mail : info@abpam.com ou abpambf_2007@yahoo.fr

 

La cérémonie de lancement et d’installation de la Baseline du projet « Grandir ensemble II » s’est déroulée, ce jeudi 27 janvier à Ouagadougou. Ce projet vise une meilleure insertion sociale des enfants en situation de handicap dans la capitale.

Au Burkina Faso, l’éducation inclusive est garantie dans les établissements préscolaires, primaires, post-primaires, secondaires et universitaires par la loi 012-AN-2010 du 1er avril 2010 portant protection et promotion des droits de la personne handicapée.

Pour favoriser la réalisation du droit à l’éducation pour tous les enfants, le pays s’est même doté d’une Stratégie nationale de développement de l’éducation inclusive Et même si la situation s’améliore, il faut reconnaître que nombre d’enfants vulnérables, notamment ceux en situation de handicap, restent à quai.

C’est la raison pour laquelle l’organisation non gouvernementale ASMAE a conçu le projet « Grandir ensemble » pour permettre une meilleure insertion sociale des enfants en situation de handicap.

Il y a eu une phase pilote particulièrement réussie dans l’arrondissement 12, qui a permis de donner une chance à beaucoup plus d’enfants vivant avec un handicap. Cette phase liminaire aura permis notamment de répertorier tous les services en capacité d’accompagner l’enfant et la famille dans sa vie et son développement malgré son handicap et de créer un cadre inclusif pour les enfants -handicapés ou non- et de s’apercevoir qu’ils ont les capacités et les mêmes potentiels.

En laçant la deuxième phase, ASMAE et ses partenaires espèrent couvrir les 12 arrondissements de la capitale. Elaboré par l’ONG et ses partenaires de mise en œuvre que sont l’UN ABPAM, Samenti et l’ABAPE, « Grandir ensemble II » vise à « contribuer à l’insertion sociale des enfants handicapés dans les 12 arrondissements de Ouagadougou via l’éducation inclusive », selon les promoteurs.

Il doit permettre d’identifier les enfants à risque ou en situation de handicap, d’améliorer l’accès à des services de qualité et de promouvoir l’éducation préscolaire inclusive.

Et c’est pour permettre aux acteurs de sa mise en œuvre de mieux s’approprier le projet que l’atelier a été organisé. Cet atelier a été suivi de l’installation de la Baseline.

« Grandir ensemble » est financé à hauteur de plus 391 millions de francs CFA financés par ASMAE, la Fondation pro victimis et de la coopération internationale du Grand-Duché de Monaco.

Vanessa Konaté, représentante pays de l’ONG ASMAE, explique que la première phase a concerné exclusivement l’arrondissement 12 de Ouagadougou avec un partenaire de la société civile qui est l’UN-ABPAM. « Nous nous sommes rendus compte avec ce projet que de nombreux enfants, c’est-à-dire plus de 1 000 enfants n’avaient pas en réalité accès aux services qui leur permettraient de prévenir les maladies qui auraient pu les rendre aveugles », ajoute-t-elle.

Plus concrètement, précise Vanessa Konaté « Ce projet vise à promouvoir l’intervention précoce pour tous les enfants de la ville de Ouagadougou dans tous les arrondissements. Il s’agit de leur donner accès à la sensibilisation, à la prévention, aux soins. Une fois qu’ils sont soignés, de leur donner accès à l’école ».
A noter que le projet « Grandir ensemble II » se déroulera de janvier 2022 à décembre 2024 dans tous les arrondissements de la capitale comme sus-mentionné.

D.A.K
Lefaso.net

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a fait don d’outils informatiques à l’Union nationale des associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). La remise officielle du don a eu lieu le samedi 2 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, en présence des autorités régionales en charge de la solidarité nationale des Hauts-Bassins.

Le don est composé d’ordinateurs de bureau et portables, d’un scanner professionnel et d’un scanner simple, d’embosseuses brailles, de logiciels spécifiques (Jaws, Zoom-texte, OCR Abby fine reader, DBTWin) et de logiciels d’édition de textes mathématiques. A travers ce geste, l’ARCEP veut faire de l’inclusion numérique des personnes en situation de handicap visuel une réalité. Ce don contribue sans doute à la promotion des aveugles et des malvoyants au Burkina Faso. Pour le représentant du président de l’ARCEP, Soumanan Sanou, ce don à l’UN-ABPAM vise à doter les personnes vivant avec un handicap visuel de matériels pouvant leur faciliter l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’Organisation des nations-unies dans son rapport sur le handicap et le développement, publié en 2018, a affirmé que les personnes en situation de handicap sont désavantagées en ce qui concerne la plupart des objectifs de développement durable. Et des mesures concrètes sont nécessaires pour inclure le milliard de personnes handicapées dans le monde en tant qu’acteurs et aussi comme des bénéficiaires du développement. Les nations-unies affirment ainsi que l’accessibilité numérique est reconnue comme une priorité essentielle dans plusieurs engagements mondiaux, notamment la convention relative aux droits des personnes handicapées.

Soumanan Sanou a indiqué que les Objectifs de développement durable (ODD) des nations-unies visent fondamentalement à s’assurer que personne n’est laissé de côté dans un monde de plus en plus numérique. C’est dans cette optique, poursuit-il, que l’ARCEP a répondu favorablement à l’appel de l’UN-ABPAM, afin d’aider les personnes vivant avec un handicap visuel. « Il s’agit pour l’ARCEP de donner corps à la stratégie de développement de l’accès et du service universel des communications électroniques adoptés par le gouvernement du Burkina Faso en 2017 », a-t-il laissé entendre.

Le présidium lors de la remise du matériel informatique à l’UN-ABPAM

Outre ce matériel, l’ARCEP a assuré la formation des bénéficiaires en vue d’une meilleure prise en main des équipements. « Des formations ont été organisées à l’attention des formateurs et des personnes ressources des centres de formation de l’UN-ABPAM. Une première session s’est déroulée à Ouagadougou, du 30 août au 1er septembre 2021 pour les centres de Ouagadougou, Tenkodogo, Kaya, Koudougou et Ouahigouya. La deuxième session s’est ouverte à Bobo-Dioulasso le 30 septembre pour les centres de Bobo-Dioulasso, Nouna, Gaoua, Houndé et Banfora », a-t-il renseigné.

Il a par ailleurs réaffirmé toute la disponibilité de l’ARCEP à accompagner l’UN-ABPAM chaque fois que le besoin se présente et ce, dans la limite du possible. Toutefois, il espère que ces actions vont apporter un plus au bien-être des membres de l’ABPAM.

Le geste est salué à sa juste valeur par les bénéficiaires

Le président de l’UN-ABPAM, Christophe Oulé, a salué le geste de l’ARCEP à sa juste valeur. Il a estimé que ces outils informatiques sont un moyen pour faciliter l’inclusion des personnes vivant avec un handicap visuel. « Aujourd’hui, le numérique est incontournable pour toutes les personnes. Nous sommes des personnes comme les autres, et c’est bon que nous ayons ce matériel et la formation pour pouvoir l’utiliser. L’outil informatique sert d’armature pour le béton qui va servir de pont permettant d’enjamber le fossé qui nous sépare des autres par rapport à l’inclusion », a-t-il laissé entendre.

Une vue du matériel informatique remis par l’Arcep

Le président de l’UN-ABPAM a également souligné que le problème des élèves, c’est l’accès à la documentation. Il regrette que ceux-ci ne puissent pas suivre le cours en classe comme les autres et prendre des notes. Pour lui, en plus de ce qu’ils suivent en classe, il serait mieux que les handicapés visuels aient accès à la documentation. C’est pourquoi, il se réjouit que ce matériel permette aux élèves handicapés visuels, d’avoir une utilisation autonome de l’outil informatique. « Nous avons besoin de lire l’histoire, de savoir ce qui s’est passé dans le monde, et tout cela est possible à travers l’outil informatique. C’est pourquoi, nous travaillons à faire en sorte que les élèves puissent entrer en possession de ces outils », a-t-il indiqué.

Il a saisi cette occasion pour interpeller d’autres personnes de bonne volonté à emboiter le pas de l’ARCEP, en venant en aide aux personnes en situation de handicap. Embouchant la même trompette, Christine Ouattara a salué, au nom des bénéficiaires, le geste de l’ARCEP qui, selon elle, va améliorer le travail des formateurs et apprenants, et leur garantir un avenir meilleur.

Romuald Dofini
Lefaso.net

1987-2019. Cela fait 32 ans que l’Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) a créé l’Ecole des jeunes aveugles (EJA). Dans le cadre de la commémoration de cet anniversaire, les responsables de l’union ont animé une conférence de presse ce jeudi 17 janvier 2019 à Ouagadougou. Ils ont présenté les visions de l’école sur la scolarisation des enfants aveugles et les activités qui seront organisées dans le cadre de cette célébration, le 22 janvier prochain.

« 30 ans de l’Ecole des jeunes aveugles (EJA), contribution de l’UN-ABPAM. Bilans et perspectives ». C’est sous ce thème que se tiendront les activités commémoratives de l’anniversaire. L’UN-ABPAM, structure spécialisée dans l’éducation des enfants handicapés visuels, dresse un bilan mitigé après 30 années d’existence. Les notes de satisfaction sont liées au nombre d’enfants pris en charge et formés grâce à l’appui pédagogique de l’Ecole des jeunes aveugles. « Plus de 380 élèves ont été formés à l’EJA », précise Christophe Oulé, président de l’UN-ABPAM. Parmi ces élèves formés, certains occupent des postes dans l’administration publique burkinabè.

C’est le cas de Martine Bilgo, enseignante affectée par le ministère de l’Education nationale dans une école pour non-voyants, dans la province du Namentenga.

Le combat de Martine Bilgo

Titulaire d’une maîtrise en droit obtenue à l’Université Ouaga I Pr-Joseph-Ki-Zerbo, Martine Bilgo avait l’intention de fréquenter l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ou l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK). Dans l’impossibilité d’intégrer ces instituts de formation à cause de son handicap visuel, elle opte de s’inscrire dans une Ecole privée de formation des enseignants du primaire. Là, il lui a fallu signer une décharge dans laquelle elle s’engageait à ne pas engager de poursuite judiciaire contre ladite école en cas de refus de l’administration publique burkinabè de l’intégrer à la fin de sa formation professionnelle.

Grâce aux différentes plaidoiries menées, les jeunes handicapés diplômés ont accès aux concours directs de la Fonction publique depuis 2014. Le combat pour que l’enfant handicapé visuel puisse continuer d’aller à l’école et se réaliser se poursuit.



Les personnes souffrant d’un handicap visuel toujours oubliées

Dans le cadre de cette lutte, l’UN-ABPAM dénonce la non-application des dispositions légales. La loi 012, découlant de la Loi sur les personnes handicapées des Nations unies, a été adoptée par l’Etat burkinabè. « Cette loi censée favoriser l’inclusion des personnes handicapées visuelles n’est pas effective sur le terrain », regrette Christophe Oulé. Il lance donc une invite à rendre effective cette disposition légale au Burkina Faso.

L’EJA intervient dans les domaines de l’éducation spécialisée, inclusive, la réadaptation, la formation professionnelle des élèves voyants, non-voyants et malvoyants, avec des programmes et horaires communs à toutes les écoles du Burkina Faso.

Mariam Ouédraogo (Stagiaire)
Lefaso.net

Tous les ans, les personnes aveugles et malvoyantes du monde entier célèbrent la journée internationale de la canne blanche. Pour cette année, l’Union Nationale des Associations Burkinabè pour la Promotion des Aveugles et Malvoyants (UN. ABPAM) a choisi la mairie de Ouagadougou pour commémorer cette journée. A cette occasion, une canne a été remise symboliquement au maire de la commune ce 15 Octobre 2018.

Christophe Oulé, président de l’UN.ABPAM explique que la journée mondiale de la canne blanche a pour mission d’éduquer la société en matière de cécité et de montrer comment les aveugles et les malvoyants vivent et travaillent.  Pour lui, la canne blanche est reconnue comme étant un symbole d’indépendance, un signe de respect pour les personnes vivant avec un handicap visuel.

A l’occasion de cette journée, une canne a été remise au maire de la commune de Ouagadougou avec beaucoup de symbolisme et de doléances.  « Cette canne est chère et inaccessible et aussi pour l’utiliser, il faut une formation adéquate. Nous demandons à la mairie de la ville de rendre cette canne gratuite pour nos membres. Nous demandons aussi de revoir les trottoirs de la ville pour nous permettre de nous déplacer facilement et sans danger. En ratifiant la convention des droits pour les personnes handicapées, le Burkina a pris des engagements pour respecter tous ces points. Nous demandons alors à ce que ça soit chose effective », a dit Christophe Oulé. Il a par ailleurs remercié la mairie pour les efforts qui sont faits dans l’accompagnement de leur association depuis janvier 2016.

Moussa Bélem, premier adjoint au maire, représentant le maire de la commune, a confié que les doléances de l’UN.ABPAM ne sont pas tombées dans le vide. Il affirme que la mairie fera tout son possible pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un handicap visuel. Il a aussi reconnu les problèmes liés au déplacement des personnes aveugles et malvoyantes dans la ville de Ouagadougou.

La journée mondiale de la canne est célébrée depuis 1969. De par le monde l’Union Mondiale des aveugles (UMA) compte plus de 253 millions de personnes aveugles et malvoyantes.

L’Union Nationale des Associations Burkinabè pour la Promotion des Aveugles et Malvoyants (UN. ABPAM) est une association regroupant les personnes vivant avec un déficit visuel. Elle a pour principales missions de prévenir par les sensibilisations les maladies liées à la cécité, d’éduquer et former ses membres et faire des plaidoyers pour la prise en compte des droits des personnes vivantes avec un handicap visuel.

Basile SAMA (stagiaire)

Burkina 24

L’association ASMAE a présenté, ce jeudi 9 septembre 2021, le bilan final de son projet initié en 2019 en partenariat avec l’Union nationale des associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Ce projet visait une meilleure insertion sociale des enfants de 3 à 6 ans ayant une déficience visuelle.

« Contribuer à une meilleure insertion sociale des enfants de 3 à 6 ans ayant une déficience visuelle et de leurs familles à Ouagadougou ». Tel est l’objectif général que les acteurs de l’association ASMAE se sont attelés à atteindre durant deux années de travaux, en partenariat avec l’Union nationale des associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Débuté le 1 octobre 2019, ce projet avait pour but de sensibiliser la population de l’arrondissement 2 de Ouagadougou sur les causes et les moyens de prévention de la déficience visuelle. Il vise également à lever les barrières d’accès aux services de soins oculaires de protection et de préscolarisation inclusive des enfants de 3 à 6 ans.

Vanessa Boni/Konaté représentante de ASMAE

Au regard des différents résultats obtenus, le présentateur du bilan, Thierry Kaboré, juge les travaux de l’association satisfaisants. « Toutes les activités aux programmes ont été à 100% réalisées et le taux des personnes sensibilisées monte à 96% », a-t-il souligné. Il renchérit en disant que « le projet a permis de toucher 352 enfants dont 194 filles ».

Rozenn Coraud Responsable projet partenariat lors de la présentation des perspectives

Ce bilan est approuvé par la majorité des participants qui n’ont pas manqué de le signaler lors des échanges. « Ce projet est une belle initiative qu’il faut pérenniser autant que possible », a soutenu un des bénéficiaires. Et un autre d’affirmer : « Je ne m’attendais pas à cette aide et grâce au projet, j’ai su que ma fille a des problèmes d’yeux. Avant, elle larmoyait mais on ne prenait pas cela au sérieux. Mais la sensibilisation nous a ouvert les yeux et avec les dépistages et les médicaments qu’on a reçus, elle ne larmoie plus ».

Une photo de famille avec les partenaires et les bénéficiaires du projet

Les acteurs du projet ont en perspective d’étendre leurs actions jusqu’en 2024 et ils visent tous les arrondissements de la ville de Ouagadougou, avec toujours, pour objectif de contribuer à l’insertion sociale des enfants handicapés.

Joséphine Gouba (stagiaire)
Lefaso.net

L’Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) s’est dotée d’un nouveau projet dénommé « Solution TIC Accessibles » pour faciliter la tâche de ses membres en termes de lecture des textes imprimés. La rencontre d’information avec les acteurs s’est tenue le mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou.

« Les jeunes personnes handicapées visuelles du Burkina Faso ont également le droit de lire et de réussir en éducation et dans la vie ». C’est la conviction de l’Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Pour rendre le principe concret, cette union va lancer le projet « Solution TIC Accessibles » au premier trimestre de l’année 2021. Selon le président de l’UN-ABPAM, Christophe Oulé, il va s’agir d’élaborer, d’adapter et de mettre en œuvre des politiques, lois et règlements nationaux en faveur de la publication accessible et l’acquisition de technologies numériques accessibles.

Christophe Oulé montrant le fonctionnement du clavier en braille conçu pour les ordinateurs.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, les organisateurs comptent créer et animer un mouvement actif en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité du matériel de lecture (manuels scolaires, journaux, littérature, site web du gouvernement et notifications). Ils vont également produire et mettre à la disposition des élèves et étudiants, au moins 500 livres.

A en croire l’UN-ABPAM, le projet « Solution TIC Accessibles » est la mise en œuvre du Traité de Marrakech, qui vise à faciliter l’accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d’autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées. Après avoir signé ce traité en juin 2013, le Burkina Faso l’a ratifié en 2018, a indiqué Christophe Oulé. Par ailleurs, il a précisé qu’il « était question que le monde entier s’engage à mettre en place des outils pour permettre aux personnes empêchées de lire des ouvrages imprimés, d’avoir accès à ces ouvrages ».

Le président de l’UN-ABPAM, Christophe Oulé.

« Une première en Afrique de l’Ouest francophone »

Un projet qui promeut l’accessibilité des documents aux personnes handicapées visuelles, c’est « une première en Afrique de l’Ouest francophone », a laissé entendre Philippe Compaoré, le chargé des programmes de l’ONG Light for the World. « C’est pour cela que nous nous réjouissons de l’aboutissement et la mise en œuvre de ce projet, qui va révolutionner le système éducatif au niveau du Burkina. Et c’est sûr, des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest viendront s’inspirer de l’expérience du Burkina », a-t-il déclaré.

Ainsi, Light for the World, qui soutient la réalisation de ce projet à hauteur de plus de 135 millions de francs CFA, dit compter sur l’expertise de l’UN-ABPAM pour que ce projet serve d’école pour les autres pays de la sous-région. L’ONG recommande aux responsables de l’UN-ABPAM de mettre en place des outils de gestion du centre, les conditions d’accès aux équipements par les usagers, et d’élaborer un plan de suivi et de maintenance pour les appareils qui seront acquis.

Le chargé de programmes de Light for the World, Philippe Compaoré.

De son côté, l’UN-ABPAM a dévoilé, au cours de cette rencontre d’information avec les acteurs, la liste des activités à mener pour atteindre les objectifs fixés. Il s’agit entre autres d’organiser des ateliers de sensibilisation à l’intention des ministères qui pourront intervenir dans ce projet, produire un film documentaire de sensibilisation sur l’utilisation des technologies numériques accessibles et créer une bibliothèque en ligne de titres accessibles (Bookshare Burkina Faso) avec des manuels scolaires nationaux.

Selon les responsables de « Solution TIC Accessibles », ce projet devra prendre fin le 31 décembre 2022.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

La Ministre du Développement de l’Économie Numérique et des Postes,Madame Hadja OUATTARA/SANON, a présidé dans la matinée du jeudi 17 septembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie de remise officielle de matériel informatique spécifique à l’Union Nationale des Associations Burkinabè pour la Promotion des Aveugles et Malvoyants (UN-A.B.P.A.M).

Ce don, qui entre dans le cadre du projet e-Burkina, est une réponse au cri de cœur, lancé par Monsieur Christophe OULE Président de l’UN- ABPAM. En effet Il y a environ quinze ans, l’UN-ABPAM, sous la houlette de feu Dr Siaka DIARRA, ouvrait sa cellule de formation en informatique adaptée, avec l’appui de l’Association Valentin-Haüy. A ce jour, beaucoup de personnes vivant avec  un handicap visuel  au Burkina Faso ont été formés grâce à ce matériel. Les équipements (acquis auprès de l’Union Internationale des Télécommunications) du cybercafé qui étaient fonctionnels depuis 2011 sont obsolète de nos jours.

Ce jeudi 17 septembre 2020, un important lot de matériel informatique composé de dix ordinateurs de bureau, d’applications spécialisées, d’une connexion internet haut débit dans la salle informatique et quelques bureaux, ont été remis à l’UN-ABPAM. Cette dernière a également vu son cybercafé entièrement rénové avec le raccordement au Réseau Informatique National de l’Administration(RESINA).
De manière spécifique on retrouve :

  • JAWS, un logiciel de revue d’écran. Il retranscrit par synthèse vocale et/ou sur un afficheur braille, ce qui est affiché sur l’écran d’un ordinateur tant en termes de contenu que de structure. Il permet d’interagir avec le système d’exploitation et les logiciels d’application.
  • le logiciel de reconnaissance de caractères Omnipage qui permet de convertir rapidement les documents papiers et les fichiers PDF dans plus de 30 formats de fichiers éditables et identiques aux documents d’origine.

le logiciel ZoomText destiné aux utilisateurs malvoyants. C’est l’un des logiciels d’agrandissement les plus performants disponibles sur Windows. Il rend l’usage de l’ordinateur et de ses logiciels (documents, tableurs, navigateur internet ou email) beaucoup plus facile et plus rapide.

Selon Madame la Ministre Hadja Fatoumata OUATTARA au cours de son allocution , les Technologies de l’information et de la communication (TIC) favorisent l’intégration sociale des populations et participent à la construction d’une société prospère.Ainsi ,  selon elle « la transformation numérique engagée par l’Etat burkinabè doit se faire avec tout le monde sans exclusion et la stratégie numérique doit prendre en compte les personnes vivant avec un handicap afin de mettre à la disposition de ces dernières, des équipements spécifiques adaptés à leurs conditions physiques  . Elle a   de ce fait salué les efforts de l’ABPAM qui, de son point de vue, participe à l’éducation, à la formation et à l’intégration socio-professionnelle des personnes vivants avec un handicap visuel.

L’Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) a reçu du matériel informatique le jeudi 17 septembre 2020. Il s’agit d’un don de l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC), dans le cadre du projet e-Burkina. Le don est composé de dix ordinateurs de bureau, de logiciels et d’une connexion internet haut débit.

Ils vont servir à équiper la cellule de formation en informatique de l’UN-ABPAM. Elle a été ouverte il y a environ 15 ans, avec l’appui de l’Association Valentin-Haüy.  »Après l’île Maurice, la Tunisie et le Cameroun, le Burkina devenait le 4e pays d’Afrique francophone à introduire la formation en informatique adaptée avec l’appui de ce partenaire », a indiqué Oulé Christophe, l’actuel président de l’Union.

Le don de l’ANPTIC répond à un cri de détresse de l’UN-ABPAM face à la vétusté grandissante de la cellule. Outre le matériel offert, la salle informatique a reçu une rénovation complète et un réseau local de quinze prises y a été installé.

Parmi les logiciels, il y en a trois qui sont spécialisés :

  • JAWS qui permet la revue d’écran par synthèse vocale et/ou sur un afficheur braille ;
  • Omnipage, un convertisseur de document papier et PDF en 30 différents formats ;
  • ZoomText, un logiciel d’agrandissement qui facilite et accélère l’usage de l’ordinateur.